“3 questions à…” est une série de portrait réalisée par Valentin Schmite, co-fondateur et directeur général d’Ask Mona. À travers ces interviews, il vous emmène à la rencontre de personnalités inspirantes du secteur culturel.
Pour le premier portrait de la série, Valentin Schmite a eu l’honneur d’interviewer Audrey Chaix, directrice du Musée de la Grande Guerre à Meaux.
Qui est Audrey Chaix ?
Passionnée par la culture, elle a notamment travaillé à lille 3000, avant de rejoindre la mission du centenaire de la Première Guerre mondiale. En 2021, Audrey devient directrice du développement à Meaux et en moins de deux ans, prend la direction du musée.
Enthousiaste, elle multiplie les projets et prépare notamment une exposition sur les infirmières dans la Première Guerre mondiale qui ouvrira ses portes dans quelques jours.
Le musée de la Grande Guerre à Meaux
Le musée possède une collection de près de 70 000 pièces (objets, documents…) qui plongent les visiteurs à l’époque de la Première Guerre Mondiale. Il est d’ailleurs considéré comme le plus grand musée d’Europe à ce sujet !
Et chez Ask Mona, nous collaborons avec les équipes du musée depuis déjà quelques années.
Découvrez le chatbot Ask Jean, qui accompagne les visiteurs dans la préparation de leur visite.
C’est aussi en collaboration avec les équipes du musée que nous avons développé une offre dédiée à la gestion des réservations pour les groupes scolaires !
Quelle a été l’expérience qui vous a conduit à vous engager dans le secteur culturel ?
J’ai toujours eu un intérêt très vif pour la littérature, le théâtre, la musique… mais je crois que le moment clef, c’était au printemps 2005 : je suis allée voir une production de Julius Caesar, la pièce de Shakespeare, par la Royal Shakespeare Company, jouée au Théâtre de Chaillot avec Ralph Fiennes. J’ai été transportée par cette mise en scène. J’avais envisagé une carrière dans l’enseignement jusque là, mais ce moment m’a fait réfléchir à ce que je voulais faire vraiment, et quelques années plus tard, j’ai intégré le CELSA avec le projet de travailler dans la communication, dans le secteur de la culture.
Quel est le projet mené au Musée de la Grande Guerre dont vous êtes la plus fière ?
Ce n’est pas si simple de répondre à cette question car je suis une toute jeune directrice et, si nous avons plein de projets en cours, ils sont encore en cours de gestation ! Je crois que le projet qui me rend la plus fière, c’est celui du quotidien : ouvrir chaque jour, avec mon équipe, un musée qui accueille toutes les générations pour leur offrir la meilleure expérience de visite possible. Nous avons un taux de satisfaction de plus de 95% en sortie de visite, d’après l’étude des publics que nous avons menée avec l’institut GECE, et je pense que c’est ce dont je suis la plus fière.
À quoi ressemblera votre musée en 2050 ?
En 2050, l’expérience visiteurs se sera considérablement enrichie avec des wagons de la Première Guerre mondiale implantés dans le parc du musée, une tranchée pédagogique à ciel ouvert, un bâtiment supplémentaire pour améliorer l’accueil des scolaires et la conservation des collections.
En 2050, le musée sera à l’aube de ses 40 ans, et j’aime me dire que les enfants de 10-11 ans qui l’ont visité à son ouverture, en 2011, viendront le redécouvrir avec leurs enfants à eux, pour que l’histoire de la Grande Guerre continue de se transmettre de génération en génération, pour que nul n’oublie ce que nos arrière-grands-parents ont vécu il y a plus de 100 ans.